Le Cercle des entreprises veut dynamiser le Vendômois
Président du Cercle des entreprises du Vendômois aujourd’hui sur rails, Francis Minier souhaite faire connaître l’activité économique du territoire.
Efficience et efficacité. Deux maîtres mots pour Francis Minier, patron du groupe éponyme de 140 salariés qui a son siège à Naveil, et qui souhaite développer l'union des acteurs du monde économique vendômois en présidant le Cercle des entreprises. Une association publiée au Journal officiel le 11 avril dernier mais dont l'idée a été lancée il y a deux ans avec pour objet « Le développement du territoire pour en faire un pôle d'attractivité reconnu pour son dynamisme et sa qualité de vie. » Créé avec quarante entreprises, le Cercle en regroupe aujourd'hui soixante et vise les cent membres. Le 30 septembre, il lançait sa campagne de communication avec la présentation au Minotaure de clips et de vidéos visibles actuellement sur Internet et sur les écrans de cinéma à Vendôme et Blois (voir les NR du 29 septembre et 3 octobre).
« Il s'agit d'un regroupement apolitique de chefs d'entreprises qui ont envie de se retrouver régulièrement pour mieux se connaître lors des visites d'entreprises et du travail en commission, partager des problématiques et des solutions. On constate vite à travers nos réunions plénières mensuelles que nos préoccupations sont identiques », précise Francis Minier. « On peut ainsi partager des carnets d'adresses et faire appel aux uns et aux autres pour répondre à tel ou tel besoin, passer des commandes en commun par exemple pour acheter des sessions de formation pour les langues, la sécurité… »
Le Cercle, c'est encore un site Web où les entreprises peuvent déposer les offres pour des postes à pourvoir ou des offres de services en déposant des CV, des relations facilitées avec les services de l'État, du conseil régional, du conseil départemental, des communautés de communes.
" L'intercommu- nalité à 105, c'est la bonne dimension "
Des liens privilégiés avec les élus comme avec l'Éducation nationale pour faire remonter les besoins en matière de formation pour tel ou tel secteur.
Le Cercle se présente aussi comme une force de proposition auprès des élus au cœur du débat sur la taille de la future intercommunalité. « Le Grand Vendômois à 105 communes, c'est la bonne dimension… Si pour nos entreprises, l'important c'est avant tout le contexte européen et national, le local a aussi sa place. Et très naturellement, nous réagissons face à la gestion de la chose publique qui impacte nos salariés et nos clients. L'important par exemple quand il s'agit d'urbanisme, c'est le bon sens paysan, la ligne droite et l'efficacité. Avec cette intercommunalité, il va y avoir des choix à faire avec la nécessité de mettre les moyens en commun… Il faudra alors pouvoir recruter des agents avec les compétences techniques nécessaires pour suivre tel ou tel grand projet ce qui ne pourra se faire qu'en se regroupant… »
Et de conclure, « Si nos entreprises étaient gérées comme certains de nos élus gèrent la chose publique, nos sociétés n'auraient plus longtemps à vivre… »