Le Vendômois

Sur les chemins du Vendômois

Cet été nous avons eu le plaisir, en partenariat avec le Petit Vendômois, de vous proposer une promenade sur les chemins du Vendômois, en 11 questions bucoliques ! Vous avez été nombreux à nous dire votre plaisir à aller de vallées en coteaux, à la recherche d’un arbre remarquable ou d’un savoir-faire sans âge et des passionnés qui les maintiennent vivants ! Merci à eux, à vous et à la vingtaine de participants ! Notre grande gagnante de l’été habite à Villiers sur Loir. Mille bravos et nous comptons sur elle pour s’armer de nouveau de son appareil photo quand Les Compagnons du Vent l’emmèneront découvrir le Vendômois d’en haut !

Avant de vous donner rendez-vous pour les fêtes de fin d’année, je voudrais remercier ceux qui nous ont aidé à préparer ce jeu : Jean-Marie Derré, Thibaut Bourget  de Perche Nature, l'équipe de La Maison Botanique et Nicolas Parmentier de la Cave coopérative du Vendômois.

Bonne rentrée à tous !

Question 1. « Le Vendômois est plus ou moins situé à la rencontre de trois France » (Daniel Schweitz, L’identité traditionnelle du Vendômois); il est riche de trois paysages qui se rencontrent et s’allient ici ! A vous de trouver les points de vue les plus illustratifs, nous attendons vos photos commentées !

Réponse :

Il s’agit du Perche Vendômois, de la Beauce Vendômoise et des coteaux du Loir

Le paradoxe du Vendômois, tient au fait que ce « pays », doté d’une histoire plus que millénaire, s’incarne dans un territoire extrêmement disparate. Le Vendômois se situe à la rencontre de deux grandes régions géographiques, le Perche et la Beauce, le val du Loiret ses coteaux faisant le lien, la suture entre ces deux espaces.

A ceci, on peut ajouter la gâtine tourangelle qui vient border de ses forêts, le sud-est du Vendômois. 

retrouvez les belles photos des participants au jeu ici


Question 2. Au cœur de Vendôme se trouve un arbre mythique, un arbre médecin, un arbre Phoenix  …. Il appartient à la plus ancienne espèce d’arbres vivant encore sur notre planète. Pour le prix de 40 écus, il fût introduit en France. A Vendôme, vous le trouverez Faubourg Chartrain. Qui est-il ?

Réponse : 

Il s'agit d'un Gingko bilboa 


Question 3. Autre sentinelle du cœur de Vendôme : le cèdre du Liban qu’on peut voir dans le parc du château. Quel âge a-t-il ?

Réponse : 

Il a 209 ans ! 


Question 4. Il avait trente ans, quand la révolution embrasa le royaume de France. Et si son tour de taille s’est épaissie (4.50 m, quand même !), il a fait sienne cette terre vendômoise et s’est épanoui là où Thomas, le jardinier de l’Oratoire, l’a installé. Il est aujourd’hui classé Monument Historique !  Où se trouve le plus vieux platane d’orient du Vendômois ?

Réponse : 

Il se trouve dans le parc Ronsard 


Question 5. La vigne fait, depuis le moyen âge, partie des paysages des bords du Loir. Le travail des vignerons a été récompensé par la création de l’AOC Coteaux du Vendômois. En quelle année ?

Réponse :

L’AOC Coteaux du Vendômois a été créée en  mai 2001

Pour en savoir plus, nous vous proposons une très belle promenade https://lactuduvin.wordpress.com/2013/09/29/le-pineau-daunis-atout-atypique-des-coteaux-du-vendomois/

Et un historique complet sur le site de la Communauté du Pays de Vendôme: http://www.vendome.eu/vendome/1p0e-449-aoc-coteaux-vendomois.html-vendome.html


Question 6. Un vignoble, c’est une histoire de cépages et d’imaginaire …. une histoire de culture(s) ! Et l’histoire qui nous est contée dit que les deux cépages des Coteaux du Vendômois étaient deux cousins, séparés il y a fort longtemps par les moines du légendaire Prieuré d’Aunis. Quels sont ces cépages ?

Réponse: 

Le Pineau d’Aunis ou chenin noir et le chenin blanc ou Pineau de la LoireMais si leur cousinage contrarié par le bon vouloir des bons pères n’est que légende, leur histoire nous raconte bien celles de nos terres et s’allie intimement à la culture qu’elles engendrent.

 Henri Galinié, apporte sur le sujet, l’acuité de son regard d’archéologue :

"Dans la Loire, on emploie souvent le nom de Chenin Noir pour dénommer le Pineau d’Aunis. Ce synonyme, chez ses utilisateurs, fait référence à la fois à une connaissance intime du vignoble et à la tradition.Dans un  jeu de miroirs, c’est l’exact symétrique inversé de l’usage de  « Pineau de Loire » pour « Chenin » (blanc). Ces deux dénominations surannées font référence aux mêmes ressorts  d’intimité et de mémoire." Lire la suite 

Celui, d'Emilie, jeune sommelière mérite qu'on s'y arrête : http://www.labivin.net/article-24599074.html   


Question 7. « Une pomme par jour éloigne le médecin » dit-on sur les bords de la Tamise ! Elles sont quatre pommes qui en juillet, en août, en novembre et en février arrivent sur les tables vendômoises. Les quatre piliers du verger dans la Perche Vendômois sont :

Réponse : 

Dans le Vendômois, il s’agit de  la Madeleine qui arrive à maturité en juillet, de la Rambourg qu’on cueille en août, de  la Pépin franc récoltée en novembre et de la Coudre pour finir l’hiver, à partir de février !

Jean-Marie Derré, à Savigny sur Braye, mais que vous croiserez sur les marchés du Vendômois, vous parlera de ces pommes rustiques, de ces pommiers qui ont failli disparaitre quand les haies du Perche sont devenues gênantes, qu’il fait renaitre pour le bonheur de tous !

http://www.lepetitvendomois.fr/sorties-loisirs/sorties-nature/collectionneur-de-pommes/

http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Loisirs/24H/n/Contenus/Articles/2014/12/10/Le-gout-des-vergers-d-antan-2147846


Question 8. Face au sud, sur le coteau du Loir, se trouve l’un des plus anciens arboretums de France, le premier à avoir été protégé comme Monument Historique. Depuis la fin du XVIIIème siècle, ce lieu magique est développé par la même famille. Découvrez où se niche ce trésor du Vendômois.

Réponse : 

Il s’agit de l’arboretum de la Fosse à Fontaine-les-Coteaux et personne n’en parlera mieux que Jacques Gérard ….retrouvez le sur cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=B_4wut0iqIE

et sur le site de l'arborétum : http://www.arboretumdelafosse.com/


Question 9. A Mondoubleau, dans le parc Consigny, un ancêtre vous attend. L’avez-vous trouvé ?

Réponse :

C’est un Séquoia qui du haut de ses 40 mètres domine la très belle maison Consigny, cœur de la vie culturelle et associative de Mondoubleau 

  


Question 10. Des arbres étranges, si on les écoute bien, racontent des histoires d’hommes … Allez à la Chapelle Vicomtesse découvrez celle de Monsieur Jourdain ainsi que son alter égo végétal !

Réponse: 

Il s’agit de la trogne de la Chapelle Vicomtesse. Une vieille trogne de chêne, creuse, qui a servi de cachette à Monsieur Jourdain, son propriétaire au moment de la dernière guerre mondiale. Ce dernier, prisonnier évadé, a ainsi pu échapper au STO.

Rachetée par la commune en 1990, elle offre, avec sa jeune voisine, un cadre très agréable pour un pique-nique estival ! 


Question 11. C’est une pratique ancestrale dans tous les pays de bocage. Un savoir-faire paysan qui ne s’est pas tout à fait perdu et pourrait bien devenir très tendance dans la presse « jardin », parce que c’est utile, intelligent, écologique et beau ! Vous avez trouvé ? non ? Allez peut-être faire un petit tour du côté de Boursay, au cœur du Perche Vendômois…

Réponse : 

Le plessage, ou l’art de tresser les haies vives ! C’est une pratique très ancienne (César en parle dans La guerre des Gaules !) des pays de bocages. La technique consiste à entailler les jeunes rameaux pour les plier à l’horizontale et de constituer ainsi une clôture vivante. Ces haies sont solides et efficaces tant pour le bétail que pour empêcher l’intrusion des gros animaux dans les prés et les jardins. Avec un peu d’imagination et de patience, cette technique peut permettre de construire œuvres très décoratives dans nos jardins d’agrément !

http://www.maisonbotanique.com/